Auteur-compositeur
Philippe Flahaut
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Au milieu d’un vieux matelas déposé
sur le sol
Au milieu de tes bras un matin sans boussole
Je suis sur les drap blanc, il est presque midi
Un carré de soleil venu se perdre ici
En ligne droite directe descendu dans
l’abîme
Il perce la fenêtre, taquine ma grise mine
Je saisis dans ma main ce carré de lumière
Ce cadeau clandestin, venu tout droit du ciel
Au rez-de-chaussée dans mon appartement
On ne sait jamais, jamais non comment sera le temps
Comme au fond d’un goulot entouré par les toits
Si le vent sera chaud, ou s’il porte le froid
Je vais pousser la porte, monter les
escaliers
Des longs marbres aux bois peints, jusqu’au dernier palier
Faire coulisser la trappe et me hisser bien haut
Éblouir mes pupilles, voir si le temps est beau
S’il fait beau je m’allonge
sur le zinc brûlant
Je m’enveloppe dans des songes comme un feignant serpent
Et je rêve d’espace, du beau Manitoba
Où le ciel est si grand, si géant que l’on s’y
noie
Au rez-de-chaussée dans mon appartement
On ne sait jamais, jamais non comment sera le temps
Comme au fond d’un goulot entouré par les toits
Si le vent sera chaud, ou s’il porte le froid
Au rez-de-chaussée dans mon appartement
On ne sait jamais, jamais non comment sera le temps
Comme au fond d’un goulot entouré par les toits
Si le vent sera chaud, ou s’il porte le froid
Ici c’est tout petit, il y a quand
même du bleu
C’est le ciel de Paris, et l’on loge où l’on
peut
Un échiquier mouvant où l’ombre et la lumière
Passent le clair de leur temps à se faire la guerre
Au rez-de-chaussée dans mon appartement
On ne sait jamais, jamais non comment sera le temps
Comme au fond d’un goulot entouré par les toits
Si le vent sera chaud, ou s’il porte le froid
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