Auteur-compositeur
Philippe Flahaut
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Je garde un baiser indélébile
Sur la tempête de ma peau
De peau de bébé à crocodile
Au fil du temps et ses fuseaux
Deux lèvres posées indélébiles
Deux lèvres posées indélébiles
Comme un sillon d’encre de Chine
Lancé sur du papier de riz
Le trait puissant mais si fragile
Posé sur ma topographie
Deux lèvres posées indélébiles
Deux lèvres posées indélébiles
Et même si j’en reçois vingt
mille
Des longs des tendres et des subtils
Au goût de sel à la vanille
Personne ne coupera
Personne ne coupera
Personne ne coupera ce fil
Il est mon havre, il est mon île
Mon port d’attache sur l’océan
Quand je suis mal, que je vacille
Il est le vent du continent
Deux lèvres posées indélébiles
Deux lèvres posées indélébiles
Et même si j’en reçois vingt mille
Des longs des tendres et des subtils
Au goût de sel à la vanille
Personne ne coupera
Personne ne coupera
Personne ne coupera ce fil
Je garde un baiser indélébile
Sur la tempête de ma peau
Et mon corps est son domicile
Jusqu‘à la moelle de mes os
Deux lèvres posées indélébiles
Tes lèvres posées indélébiles.
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