Parole de la chanson "L'arbre du pendu" :

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Au milieu de ce champ
Se croisent deux chemins
On ne perd pas de temps
Arrivé à ce point
Il y a bien longtemps
Un arbre et ses racines
Se tenaient dans le vent
Princier jusqu'à la cime

Les oiseaux y venaient
Construire leur maison
Les oiseaux y chantaient
A la belle saison
Et les hommes fatigués
Par le labeur des champs
S'allongeaient pour rêver
A l'ombre du géant

Mais un voleur de poule
C'est du moins ce que l'on dit
Attrapé par la foule
Fut traîné jusqu'ici
Et on lança une corde
A la plus haute branche
On pendit le vagabond
Sans même savoir son nom

C'est l'arbre du pendu et dans les fermes du coin
Les rires soudain se taisent quand cette histoire revient
Car dans chaque famille il y a un assassin
On ne tue pas un homme pour une poule, un lapin.

Et l'orage qui gronde
Qui n'est jamais bien loin!
Fit disparaître l'arbre
La corde et le vaurien
Dans un éclair brillant
Venu tout droit du ciel
Ne laissant que poussière
Et remords qui s'éveillent

REFRAIN

Et encore aujourd'hui
Les volets restent fermés
Quand vient la fameuse nuit!
Les portes sont cadenassées
Si une poule disparaît
On n'en tient pas rigueur
Car monsieur, cette nuit,
Même les corbeaux ont peur.

Si toi, le voyageur,
Qui passe sur ce chemin ?
Au lieu dit << Le pendu >>
Tu ne verras pas un chien
Tu souriras peut être ?
Mais ne fait pas le malin
Qui sait si des ancêtres
Ne sont des assassins ?

REFRAIN

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